lundi 12 novembre 2007
Pesticides et cancers du cerveau
A signaler : encore une étude sur exposition aux pesticides et cancer. Les chercheurs, français, montrent un risque accru de dévelloper certains cancers du cerveau pour les personnes exposées aux pesticides par leur activité professionnelle ou à la maison. Pour les personnes intéressées, chercher :' Brain tumours and exposure to pesticides: a case–control study in southwestern France 'Dorothee Provost, Anne Cantagrel, Pierre Lebailly, Anne Jaffre, Veronique Loyant, Hugues Loiseau,Anne Vital, Patrick Brochard, Isabelle BaldiOccup Environ Med 2007;64:509–514.ou lire le résumé de l'étude
lundi 24 septembre 2007
Le rapport Cancer des Académies de Médecine et des Sciences, et du CIRC: : un document qui occulte la relation environnement -santé !
Le rapport Cancer des Académies de Médecine et des Sciences, et du Centre International de recherche contre le Cancer (CIRC) : un document qui occulte la relation environnement -santé !Paris le 14 septembre 2007 : Un Comité composé de membres du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), des Académies nationales des sciences et de médecine et de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer a rendu public, jeudi 13 septembre, un nouveau rapport sur le cancer et ses causes. Ce rapport fait porter une très grande responsabilité aux facteurs de risque individuels ( alcoolisme, tabagisme, sédentarité…) et minimise outrageusement les causes environnementales de la maladie, qui ne seraient responsables que de 0,5% des cas de cancer !
« L’Alliance pour la Planète s’insurge contre cette sous estimation des causes environnementales des cancers. Malgré les affirmations du CIRC l'épidémie de cancer est là et elle est vécue dramatiquement par la population. Le cancer touche aujourd’hui 1 homme sur 2 et une femme sur 3 et il n’y a pas d’autres solutions pour arrêter cette épidémie que d’éliminer de notre environnement les facteurs de risque cancérogènes. Ce sont ces mesures de préventions que l’Alliance pour la Planète défendra avec force dans le cadre du Grenelle de l’Environnement » s’indigne François Veillerette, Président du MDRGF et coordinateur groupe de travail ‘Santé Environnement’ de l’Alliance pour la Planète.
Un rapport partial et partiel. Ce rapport est d’avantage un rapport de propagande qu’un rapport scientifique car : - il repose sur des études épidémiologiques sélectionnées. Oser affirmer que l'incinération n'a pas d'effet cancérogène alors que 2 études épidémiologiques sur 3 concluent à un lien est une malhonnêteté scientifique. Nier un lien entre pesticides et cancer procède de la même logique alors que des pesticides et non des moindres comme l’atrazine sont classés cancérogènes et ont été interdits à ce titre. Comment un rapport signé par le CIRC peut-il ne pas tenir compte d’une étude émanant de ses propres équipes, celle de Stellarova en 2004 montrant que les cancers de l'enfant et de l’adolescent progressent respectivement de 1% et 1,5 % par an en Europe depuis 30 ans. Cette progression, par principe, ne peut être un effet du vieillissement ou un effet du tabagisme et de l’alcoolisme. De fait, le facteur environnemental le plus mis en évidence est celui des pesticides.- le rapport ne tient pas compte des études sur les registres de jumeaux nordiques montrant que 2 cancers sur 3 sont liés à l’environnement au sens global du terme.- quant au tabagisme et à l’alcoolisme, ils sont en diminution régulière depuis 30 ans pour le premier et 60 ans pour le second, ce qui se traduit par une diminution des cancers qui leur sont associés (cancer du poumon et cancer de l’œsophage chez l’homme). Comment peut-on expliquer un croissance des cancers par des facteurs d’environnement décroissants ?- le rapport ne tient que très peu compte des études toxicologiques chez l’animal au point même que le mot « perturbateurs endocriniens » n’est pas employé une seule fois.....
Il n’est pas sérieux aujourd’hui de ne même pas discuter cette hypothèse formulée depuis une dizaine d’années, alors que des milliers de publications la valident et qu’elle explique vraisemblablement pourquoi les cancers qui progressent le plus (sein, prostate, testicule) sont des cancers hormonodépendants.
« La mise en place d’une Haute Autorité de l’expertise, également demandée par l’Alliance, permettrait de critiquer ce type de rapport biaisé et permettrait à toutes les opinions de s’exprimer sur un sujet comme celui-ci, y compris celles des experts et des lanceurs d’alertes qui, nombreux, dénoncent le lien entre la dégradation de notre environnement et les épidémies de pathologies constatées actuellement comme les cancers, certaines maladies neurodégénératives ou autres troubles de la reproduction et de développement. » ajoute François Veillerrette.
>>> Toutes les mesures de l’Alliance sur Santé-Environnement
« L’Alliance pour la Planète s’insurge contre cette sous estimation des causes environnementales des cancers. Malgré les affirmations du CIRC l'épidémie de cancer est là et elle est vécue dramatiquement par la population. Le cancer touche aujourd’hui 1 homme sur 2 et une femme sur 3 et il n’y a pas d’autres solutions pour arrêter cette épidémie que d’éliminer de notre environnement les facteurs de risque cancérogènes. Ce sont ces mesures de préventions que l’Alliance pour la Planète défendra avec force dans le cadre du Grenelle de l’Environnement » s’indigne François Veillerette, Président du MDRGF et coordinateur groupe de travail ‘Santé Environnement’ de l’Alliance pour la Planète.
Un rapport partial et partiel. Ce rapport est d’avantage un rapport de propagande qu’un rapport scientifique car : - il repose sur des études épidémiologiques sélectionnées. Oser affirmer que l'incinération n'a pas d'effet cancérogène alors que 2 études épidémiologiques sur 3 concluent à un lien est une malhonnêteté scientifique. Nier un lien entre pesticides et cancer procède de la même logique alors que des pesticides et non des moindres comme l’atrazine sont classés cancérogènes et ont été interdits à ce titre. Comment un rapport signé par le CIRC peut-il ne pas tenir compte d’une étude émanant de ses propres équipes, celle de Stellarova en 2004 montrant que les cancers de l'enfant et de l’adolescent progressent respectivement de 1% et 1,5 % par an en Europe depuis 30 ans. Cette progression, par principe, ne peut être un effet du vieillissement ou un effet du tabagisme et de l’alcoolisme. De fait, le facteur environnemental le plus mis en évidence est celui des pesticides.- le rapport ne tient pas compte des études sur les registres de jumeaux nordiques montrant que 2 cancers sur 3 sont liés à l’environnement au sens global du terme.- quant au tabagisme et à l’alcoolisme, ils sont en diminution régulière depuis 30 ans pour le premier et 60 ans pour le second, ce qui se traduit par une diminution des cancers qui leur sont associés (cancer du poumon et cancer de l’œsophage chez l’homme). Comment peut-on expliquer un croissance des cancers par des facteurs d’environnement décroissants ?- le rapport ne tient que très peu compte des études toxicologiques chez l’animal au point même que le mot « perturbateurs endocriniens » n’est pas employé une seule fois.....
Il n’est pas sérieux aujourd’hui de ne même pas discuter cette hypothèse formulée depuis une dizaine d’années, alors que des milliers de publications la valident et qu’elle explique vraisemblablement pourquoi les cancers qui progressent le plus (sein, prostate, testicule) sont des cancers hormonodépendants.
« La mise en place d’une Haute Autorité de l’expertise, également demandée par l’Alliance, permettrait de critiquer ce type de rapport biaisé et permettrait à toutes les opinions de s’exprimer sur un sujet comme celui-ci, y compris celles des experts et des lanceurs d’alertes qui, nombreux, dénoncent le lien entre la dégradation de notre environnement et les épidémies de pathologies constatées actuellement comme les cancers, certaines maladies neurodégénératives ou autres troubles de la reproduction et de développement. » ajoute François Veillerrette.
>>> Toutes les mesures de l’Alliance sur Santé-Environnement
jeudi 13 septembre 2007
Pesticides génotoxiques : du nouveau
Le fonctionnement génétoxique d'un organosphosphate largemment utilisé dans les pesticides établie par une jeune chercheuse slovène
La jeune chercheuse Irena Hreljac travaille au sein du Département pour la toxicologie génétique et la biologie du cancer à l'Institut national de biologie à Ljubljana. Récemment, elle a obtenu le troisième prix à la 5ème conférence internationale sur les mutagènes environnementaux dans la population humaine (5th International Conference in Environmental Mutagens in Human Populations) pour sa présentation intitulée " Fonctionnement co-génotoxique du parathion méthyl et du benzopyrène".Irena Hreljac a montré au cours de cette conférence qui a eu lieu en Turquie comment l'organophosphate parathion méthyl provoque des mutations dans les bactéries et des endommagements de l'ADN dans les cellules humaines et augmente le fonctionnement génotoxique d'un des agents cancérogènes le plus répandus, le benzopyrène.En outre, l'analyse génétique de cellules qui ont été exposées au parathion méthyl lui a permis d'établir une hypothèse sur le mécanisme de fonctionnement génotoxique et co-génotoxique de parathion méthyl. Elle s'est concentrée plus particulièrement sur l'influence des pesticides organophosphates sur les cellules non nerveuses. Ces nouvelles recherches épidémiologiques ont donc montré une liaison entre l'exposition aux organophosphates et certaines formes de cancer.Durant ses recherches, Irena Hreljac a ajouté aux cultures de cellules différentes concentrations de combinaisons de pesticides organophosphates. Cette recherche ,qui n'est pas encore achevée, a permis de conclure que les organophosphates, qui eux-mêmes ne sont pas mutagènes, provoquent une génotoxicité et les endommagements de l'ADN lorsqu'ils sont liés avec le benzopyrène.
source : http://mdrgf.c.topica.com/maahI9uabA13obIDu65eafpL0Q/
La jeune chercheuse Irena Hreljac travaille au sein du Département pour la toxicologie génétique et la biologie du cancer à l'Institut national de biologie à Ljubljana. Récemment, elle a obtenu le troisième prix à la 5ème conférence internationale sur les mutagènes environnementaux dans la population humaine (5th International Conference in Environmental Mutagens in Human Populations) pour sa présentation intitulée " Fonctionnement co-génotoxique du parathion méthyl et du benzopyrène".Irena Hreljac a montré au cours de cette conférence qui a eu lieu en Turquie comment l'organophosphate parathion méthyl provoque des mutations dans les bactéries et des endommagements de l'ADN dans les cellules humaines et augmente le fonctionnement génotoxique d'un des agents cancérogènes le plus répandus, le benzopyrène.En outre, l'analyse génétique de cellules qui ont été exposées au parathion méthyl lui a permis d'établir une hypothèse sur le mécanisme de fonctionnement génotoxique et co-génotoxique de parathion méthyl. Elle s'est concentrée plus particulièrement sur l'influence des pesticides organophosphates sur les cellules non nerveuses. Ces nouvelles recherches épidémiologiques ont donc montré une liaison entre l'exposition aux organophosphates et certaines formes de cancer.Durant ses recherches, Irena Hreljac a ajouté aux cultures de cellules différentes concentrations de combinaisons de pesticides organophosphates. Cette recherche ,qui n'est pas encore achevée, a permis de conclure que les organophosphates, qui eux-mêmes ne sont pas mutagènes, provoquent une génotoxicité et les endommagements de l'ADN lorsqu'ils sont liés avec le benzopyrène.
source : http://mdrgf.c.topica.com/maahI9uabA13obIDu65eafpL0Q/
lundi 3 septembre 2007
Pesticides et autisme
Les Femmes exposées pendant leur grossesse à certains pesticides ont plus de risques d'avoir un enfant autiste
Une équipe de scientifiques californiens de l’ Institut de santé publique d’Oakland, du Département des services de santé de Californie de Richmond et de l’Ecole de santé publique de l’Université de Berkeley ont cherché à savoir si l’exposition environnementale de femmes enceintes à des pesticides utilisés dans des zones agricoles proches ( moins de 500 m) pendant les premières semaines de grossesse pouvait augmenter le risque pour les enfants à naître de développer des pathologies comme l’autisme.Les résultats de cette étude sont des plus intéressants. En effet, pour les femmes les plus exposées par leur environnement à des pesticides organochlorés comme le dicofol et l’endosulfan pendant le début de leur grossesse, les scientifiques ont mis en évidence un risque de donner naissance à des enfants autistes 6 fois plus important que pour les femmes ne vivant pas près des zones agricoles. L’étude montre que le risque augmente en fonction des quantités de pesticides utilisées et de la proximité de la zone d’habitation des zones d’utilisation des pesticides.Cette étude montre également que la période d’exposition du fœtus est fondamentale, le risque étant maximal pendant les semaines 1 à 8 de la grossesse (période de développement du système nerveux du fœtus).Pour en savoir plus : Maternal Residence Near Agricultural Pesticide Applications and Autism Spectrum Disorders Among Children in the California Central Valley Eric M. Roberts, Paul B. English, Judith K. Grether, Gayle C. Windham, Lucia Somberg, and Craig WolffEnvironmental Health Perspectives. Juillet 2007.Etude disponible sur notre site :http://mdrgf.c.topica.com/maahEZPabAVe4bIDu65eafpL0Q/
Une équipe de scientifiques californiens de l’ Institut de santé publique d’Oakland, du Département des services de santé de Californie de Richmond et de l’Ecole de santé publique de l’Université de Berkeley ont cherché à savoir si l’exposition environnementale de femmes enceintes à des pesticides utilisés dans des zones agricoles proches ( moins de 500 m) pendant les premières semaines de grossesse pouvait augmenter le risque pour les enfants à naître de développer des pathologies comme l’autisme.Les résultats de cette étude sont des plus intéressants. En effet, pour les femmes les plus exposées par leur environnement à des pesticides organochlorés comme le dicofol et l’endosulfan pendant le début de leur grossesse, les scientifiques ont mis en évidence un risque de donner naissance à des enfants autistes 6 fois plus important que pour les femmes ne vivant pas près des zones agricoles. L’étude montre que le risque augmente en fonction des quantités de pesticides utilisées et de la proximité de la zone d’habitation des zones d’utilisation des pesticides.Cette étude montre également que la période d’exposition du fœtus est fondamentale, le risque étant maximal pendant les semaines 1 à 8 de la grossesse (période de développement du système nerveux du fœtus).Pour en savoir plus : Maternal Residence Near Agricultural Pesticide Applications and Autism Spectrum Disorders Among Children in the California Central Valley Eric M. Roberts, Paul B. English, Judith K. Grether, Gayle C. Windham, Lucia Somberg, and Craig WolffEnvironmental Health Perspectives. Juillet 2007.Etude disponible sur notre site :http://mdrgf.c.topica.com/maahEZPabAVe4bIDu65eafpL0Q/
samedi 14 juillet 2007
L'agriculture Bio favorable à la sécurité alimentaire
Conclusions de la Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire, FAO, Rome, 3 - 5 mai 2007.
Les participants à cette conférence sont convenus des points suivants, tels qu’exposés dans les conclusions du Président : - L’agriculture biologique peut contribuer à la sécurité alimentaire, mais sa capacité à affirmer son rôle dépend en grande partie de l’existence d’une véritable volonté politique. - L’agriculture biologique peut atténuer les effets des nouveaux problèmes, comme les changements climatiques, grâce à des mesures comme la fixation améliorée du carbone du sol. Elle propose également des solutions pratiques en matière d’adaptation aux effets des changements climatiques. - L’agriculture biologique permet de renforcer la sécurité hydrique dans plusieurs domaines : qualité de l’eau potable, diminution des besoins en irrigation des sols biologiques et augmentation des rendements dans des conditions de stress hydrique dû à la variabilité climatique. - L’agriculture biologique permet de protéger l’agrobiodiversité et d’en garantir une utilisation durable. - L’agriculture biologique renforce la suffisance nutritionnelle, grâce à une diversification accrue des aliments biologiques, qui sont plus riches en micronutriments. - L’agriculture biologique stimule le développement rural, en créant des revenus et des emplois dans des zones où les populations n’ont d’autre choix que de recourir à la maind’oeuvre, aux ressources et aux connaissances locales. - Il est indispensable d’établir un réseau international axé sur la recherche biologique et sur une vulgarisation rationnelle, afin de poursuivre la mise en valeur de l’agriculture biologique. Une partie plus importante des ressources publiques devrait être consacrée aux sciences agroécologiques. - La sécurité alimentaire est étroitement liée aux politiques agricoles qui déterminent les choix en matière d’exportation et d’importation. L’agriculture biologique établit un lien entre les objectifs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux, mais sa mise en valeur ne peut se poursuivre si les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous, grâce à des interventions appropriées de politique générale. - La sécurité alimentaire n’est pas uniquement un sujet de préoccupation pour les pays en développement, car la crise des combustibles fossiles, les changements climatiques et d’autres faiblesses de la chaîne alimentaire sont également susceptibles de mettre en danger les zones ne souffrant pas d’insécurité. VOIR
Les participants à cette conférence sont convenus des points suivants, tels qu’exposés dans les conclusions du Président : - L’agriculture biologique peut contribuer à la sécurité alimentaire, mais sa capacité à affirmer son rôle dépend en grande partie de l’existence d’une véritable volonté politique. - L’agriculture biologique peut atténuer les effets des nouveaux problèmes, comme les changements climatiques, grâce à des mesures comme la fixation améliorée du carbone du sol. Elle propose également des solutions pratiques en matière d’adaptation aux effets des changements climatiques. - L’agriculture biologique permet de renforcer la sécurité hydrique dans plusieurs domaines : qualité de l’eau potable, diminution des besoins en irrigation des sols biologiques et augmentation des rendements dans des conditions de stress hydrique dû à la variabilité climatique. - L’agriculture biologique permet de protéger l’agrobiodiversité et d’en garantir une utilisation durable. - L’agriculture biologique renforce la suffisance nutritionnelle, grâce à une diversification accrue des aliments biologiques, qui sont plus riches en micronutriments. - L’agriculture biologique stimule le développement rural, en créant des revenus et des emplois dans des zones où les populations n’ont d’autre choix que de recourir à la maind’oeuvre, aux ressources et aux connaissances locales. - Il est indispensable d’établir un réseau international axé sur la recherche biologique et sur une vulgarisation rationnelle, afin de poursuivre la mise en valeur de l’agriculture biologique. Une partie plus importante des ressources publiques devrait être consacrée aux sciences agroécologiques. - La sécurité alimentaire est étroitement liée aux politiques agricoles qui déterminent les choix en matière d’exportation et d’importation. L’agriculture biologique établit un lien entre les objectifs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux, mais sa mise en valeur ne peut se poursuivre si les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous, grâce à des interventions appropriées de politique générale. - La sécurité alimentaire n’est pas uniquement un sujet de préoccupation pour les pays en développement, car la crise des combustibles fossiles, les changements climatiques et d’autres faiblesses de la chaîne alimentaire sont également susceptibles de mettre en danger les zones ne souffrant pas d’insécurité. VOIR
samedi 23 juin 2007
Un herbicide hautement cancérigène
Interview dans le Télégramme de Brest : l’herbicide le plus répanduen Occident est hautement cancérigène.À l’occasion de la visite du président de la Société française debiologie à la station biologique de Roscoff, le professeur RobertBellé a livré les résultats de plusieurs années de recherches. Sestravaux sur les cellules des oursins démontrent que l’herbicide leplus répandu en Occident est hautement cancérigène.
Les travaux que vous menez depuis des années prouvent quel’herbicide le plus commercialisé en Europe et aux États-Unis peutprovoquer le cancer. En quoi ce produit, utilisé par des millions depersonnes, est-il cancérigène ? - En termes scientifiques, nous pouvons aujourd’hui affirmer que ceproduit est cancérigène parce qu’il engendre un dysfonctionnement dupoint de surveillance de l’ADN. Le composant actif qu’il contient,dénommé glyphosate, n’est pas le seul élément toxique de cetherbicide. Ce sont les produits de formulation l’accompagnant quirendent l’ensemble particulièrement dangereux pour la santé. Pourêtre efficace, le glyphosate doit pénétrer dans les cellules desplantes. L’herbicide, dont nous parlons, est composé d’une formulequi le permet, affectant l’ADN par la même occasion.
Quel est le rapport avec les risques de cancer chez l’homme ? - Ce rapport n’est autre que l’oursin. Les travaux que nous menons,mon équipe et moi-même, ont démontré que le gène de l’oursin est leplus proche de celui de l’homme. Sur un embryon d’oursin,l’herbicide en question est, tout simplement, dévastateur. Sescomposants, le glyphosate et les produits de formulation, affectentalors l’ADN de l’oursin, jusqu’à inhiber le point de surveillance. Du coup, certaines cellules échappent à la surveillance de l’ADN,conduisant ainsi aux tumeurs et aux cancers (parfois trois à quatredécennies, après le stress initial). Chez l’homme, le processus etles conséquences sont identiques.
Il suffirait donc d’être en contact avec une goutte de cet herbicidepour être atteint par le cancer ? - Dès qu’elles seront possibles, les études épidémiologiquespermettront de démontrer l’incidence de ce produit sur lesdifférents types de cancer. En particulier sur les cancers des voiesrespiratoires puisque le produit pulvérisé contient la formulation àdes concentrations très supérieures (500 à 2.500 fois plus) à cellesqui engendrent le dysfonctionnement du point de surveillance del’ADN. Des études anglaises tendent ainsi à prouver que cetherbicide présente un danger pour la santé par voie d’inhalation. Lemieux est encore d’éviter de pulvériser ce produit ou tout autrepesticide. Au pire, il est vivement recommandé de se couvrirentièrement en utilisant cet herbicide, que l’on trouve un peupartout. Propos recueillis par Boris Ivanoff pour le Télégramme de Brest.
Sur la photo : de gauche à droite, Robert Bellé, professeur à lastation biologique de Roscoff, Virginie Gouvignon, vice-présidentede l’association des professeurs de biologie de Bretagne, et AndréCalas, président de la Société française de biologie, ont animé uncolloque sur la prévention du cancer, qui s’est tenu, hier àRoscoff. (Photo B. I.)
Les travaux que vous menez depuis des années prouvent quel’herbicide le plus commercialisé en Europe et aux États-Unis peutprovoquer le cancer. En quoi ce produit, utilisé par des millions depersonnes, est-il cancérigène ? - En termes scientifiques, nous pouvons aujourd’hui affirmer que ceproduit est cancérigène parce qu’il engendre un dysfonctionnement dupoint de surveillance de l’ADN. Le composant actif qu’il contient,dénommé glyphosate, n’est pas le seul élément toxique de cetherbicide. Ce sont les produits de formulation l’accompagnant quirendent l’ensemble particulièrement dangereux pour la santé. Pourêtre efficace, le glyphosate doit pénétrer dans les cellules desplantes. L’herbicide, dont nous parlons, est composé d’une formulequi le permet, affectant l’ADN par la même occasion.
Quel est le rapport avec les risques de cancer chez l’homme ? - Ce rapport n’est autre que l’oursin. Les travaux que nous menons,mon équipe et moi-même, ont démontré que le gène de l’oursin est leplus proche de celui de l’homme. Sur un embryon d’oursin,l’herbicide en question est, tout simplement, dévastateur. Sescomposants, le glyphosate et les produits de formulation, affectentalors l’ADN de l’oursin, jusqu’à inhiber le point de surveillance. Du coup, certaines cellules échappent à la surveillance de l’ADN,conduisant ainsi aux tumeurs et aux cancers (parfois trois à quatredécennies, après le stress initial). Chez l’homme, le processus etles conséquences sont identiques.
Il suffirait donc d’être en contact avec une goutte de cet herbicidepour être atteint par le cancer ? - Dès qu’elles seront possibles, les études épidémiologiquespermettront de démontrer l’incidence de ce produit sur lesdifférents types de cancer. En particulier sur les cancers des voiesrespiratoires puisque le produit pulvérisé contient la formulation àdes concentrations très supérieures (500 à 2.500 fois plus) à cellesqui engendrent le dysfonctionnement du point de surveillance del’ADN. Des études anglaises tendent ainsi à prouver que cetherbicide présente un danger pour la santé par voie d’inhalation. Lemieux est encore d’éviter de pulvériser ce produit ou tout autrepesticide. Au pire, il est vivement recommandé de se couvrirentièrement en utilisant cet herbicide, que l’on trouve un peupartout. Propos recueillis par Boris Ivanoff pour le Télégramme de Brest.
Sur la photo : de gauche à droite, Robert Bellé, professeur à lastation biologique de Roscoff, Virginie Gouvignon, vice-présidentede l’association des professeurs de biologie de Bretagne, et AndréCalas, président de la Société française de biologie, ont animé uncolloque sur la prévention du cancer, qui s’est tenu, hier àRoscoff. (Photo B. I.)
mercredi 20 juin 2007
Des pesticides dans l'air de Paris
Des traces de pesticides retrouvés jusqu'au coeur de Paris
27 juin 2007 –Selon une étude d’Airparifsur les traces de produits phytosanitaires dans l'air en Ile-de-France, des pesticides sont présents dans l'air jusqu'au coeur de Paris et des villes qui l'entourent. Celarenforce des études menées dans d’autres zones urbaines telles que Lille, Orléans…Dans cette étude, on apprend que sur 80 pesticides recherchés, une trentaine ont été retrouvés en zone rurale et une vingtaine dans l'agglomération francilienne. Certaines molécules utilisées dans les jardins ou en agriculture se retrouvent en concentrations importantes en agglomération.Les molécules retrouvées dont la trifluraline, le chlorothalonil et la pendiméthaline ou encorele lindane (désormais interdit) posent la question de la réduction de l’exposition des populations à ces substances et donc de la réduction de l’utilisation. On constate en effet que les molécules retrouvées ont des propriétés relativement inquiétantes, par exemple :Trifularine : c'est un cancérigène possible (C : selon le classement de l’US-EPA - agence del’environnement américaine) – c’est une molécule en outre considérée comme étant perturbateur endocrinien selon certaines sources (Colborn List), enfin c’est un polluant des eaux.Pendiméthaline : c'est un cancérigène possible (C : selon le classement de l’US-EPA - agence de l’environnement américaine) – c’est une molécule en outre considérée comme étant perturbateur endocrinien selon certaines sources (Colborn), enfin c’est un polluantdes eaux.Lindane (aujourd’hui interdit en France en agriculture):il y a certains éléments suggérant sa carcinogénicité selon l’US-EPA. En outre le lindane a des effets perturbateurs endocriniens selon les sources officielles européennes (classé A).Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que 25 à 75% des produits appliqués se retrouvent dans l'atmosphère, soit au moment du traitement soit après, en se volatilisant.« La présence de ces pesticides confirme l’urgence pour la France de mettre en place un plan de réduction d’utilisation des pesticides. C’est ce qu’ont ré-affirmé hier les parlementaires européens lors du vote encommission environnement concernant la directive européen pour l’utilisation durable des pesticides .» déclare François Veillerette, président du MDRGF.
27 juin 2007 –Selon une étude d’Airparifsur les traces de produits phytosanitaires dans l'air en Ile-de-France, des pesticides sont présents dans l'air jusqu'au coeur de Paris et des villes qui l'entourent. Celarenforce des études menées dans d’autres zones urbaines telles que Lille, Orléans…Dans cette étude, on apprend que sur 80 pesticides recherchés, une trentaine ont été retrouvés en zone rurale et une vingtaine dans l'agglomération francilienne. Certaines molécules utilisées dans les jardins ou en agriculture se retrouvent en concentrations importantes en agglomération.Les molécules retrouvées dont la trifluraline, le chlorothalonil et la pendiméthaline ou encorele lindane (désormais interdit) posent la question de la réduction de l’exposition des populations à ces substances et donc de la réduction de l’utilisation. On constate en effet que les molécules retrouvées ont des propriétés relativement inquiétantes, par exemple :Trifularine : c'est un cancérigène possible (C : selon le classement de l’US-EPA - agence del’environnement américaine) – c’est une molécule en outre considérée comme étant perturbateur endocrinien selon certaines sources (Colborn List), enfin c’est un polluant des eaux.Pendiméthaline : c'est un cancérigène possible (C : selon le classement de l’US-EPA - agence de l’environnement américaine) – c’est une molécule en outre considérée comme étant perturbateur endocrinien selon certaines sources (Colborn), enfin c’est un polluantdes eaux.Lindane (aujourd’hui interdit en France en agriculture):il y a certains éléments suggérant sa carcinogénicité selon l’US-EPA. En outre le lindane a des effets perturbateurs endocriniens selon les sources officielles européennes (classé A).Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que 25 à 75% des produits appliqués se retrouvent dans l'atmosphère, soit au moment du traitement soit après, en se volatilisant.« La présence de ces pesticides confirme l’urgence pour la France de mettre en place un plan de réduction d’utilisation des pesticides. C’est ce qu’ont ré-affirmé hier les parlementaires européens lors du vote encommission environnement concernant la directive européen pour l’utilisation durable des pesticides .» déclare François Veillerette, président du MDRGF.
lundi 11 juin 2007
Les pesticides, un risque sanitaire avéré mais encore mal pris en compte
LE MONDE 11.06.07 Les paysans, fortement exposés aux pesticides, mais aussi les personnes qui les utilisent pour leurs plantes d'intérieur, ont statistiquement deux fois plus de chances de développer des tumeurs au cerveau, d'après une étude française publiée par la revue Occupational and environmental medecine le 5 juin. Menés sur plus de cinq cents patients, ces travaux s'ajoutent à une littérature scientifique déjà fournie, montrant que l'exposition aux pesticides augmente les risques de plusieurs types de cancer (gliomes, sarcomes, cancers de la prostate) ainsi que des pathologies neuro-dégénératives, des hémopathies et des troubles de la reproduction.L'un des auteurs principaux de cette nouvelle enquête épidémiologique, Isabelle Baldi, maître de conférence à l'université Bordeaux 2, souligne la nécessité de poursuivre la recherche, pour tenter d'associer les risques à telle ou telle famille de pesticides. Elle insiste également sur le manque de résultats scientifiques concernant d'éventuels dangers liés à l'ingestion de pesticides présents dans l'alimentation. Malgré ces incertitudes, Mme Baldi dresse un bilan sans équivoque : "Il existe dans le monde une trentaine d'études qui montrent toutes une élévation du risque de tumeurs cérébrales, et des dizaines d'autres qui témoignent d'une hausse de la fréquence des autres pathologies."François Veillerette préside le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) et milite pour une forte diminution de l'usage des pesticides, dont la France est l'un des plus gros consommateurs mondiaux. Le co-auteur de Pesticides, révélations sur un scandale français (Fayard, 2007) avance : "Près de neuf cents molécules pesticides sont utilisées en France. On les retrouve partout, tout le monde en mange quotidiennement. En raison de cette omniprésence, il est difficile pour les scientifiques de pointer les sources précises du risque – à la différence d'un problème circonscrit comme l'amiante." Un état de fait qui explique "en partie" la lenteur de la mobilisation des pouvoirs publics, juge M. Veillerette. DES CONSÉQUENCES SANITAIRES ENCORE À VENIR ?Depuis 2006, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) est chargée de tester les pesticides mis sur le marché, avant leur homologation. Thierry Mercier, directeur adjoint du végétal et de l'environnement à l'Afssa, défend le sérieux des procédures d'évaluation du risque mises en place en France et en Europe. Il se félicite de l'interdiction en 2001 du traitement des vignes à l'arsenic, après la découverte de pathologies suspectes. Il reconnaît toutefois : "Il est impossible de conclure que seuls des agriculteurs qui ne respectent pas les précautions d'emploi tombent malades à cause des pesticides, et vice versa."L'épidémiologiste Isabelle Baldi prévient : "Il faut vingt à trente ans pour qu'apparaissent les maladies générées par l'introduction d'un produit cancérigène. L'usage des pesticides a explosé dans les années 1970. On pourrait donc voir apparaître les conséquences maintenant." L'AFSSA confirme qu'une "dizaine" de substances pesticides classées cancérigènes "possibles" ou "probables" restent autorisées en France. Une future réglementation européenne sur les pesticides devrait imposer à l'industrie chimique de trouver des substituts à ces produits d'ici à 2009. Matthieu Auzanneau
mercredi 6 juin 2007
L'exposition aux pesticides augmente le risque de tumeur cérébral
Les agriculteurs exposés à de forts niveaux de pesticides, mais aussi ceux qui les utilisent pour leurs plantes d'intérieur, ont un plus grand risque de développer une tumeur cérébrale, selon une étude publiée mardi, en ligne, dans la revue britannique spécialisée Occupational and Environmental Medicine.L'étude a été conduite par Isabelle Baldi (Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, Bordeaux) dans le sud-ouest viticole français. Les premiers résultats avaient été présentés en mars 2006 à Paris.Selon cette étude, l'augmentation du risque est statistiquement significative pour de forts niveaux d'exposition aux pesticides. Pour les agriculteurs exposés aux niveaux les plus élevés, le risque est ainsi plus que doublé, toutes tumeurs cérébrales confondues. Il est même multiplié par plus de trois si l'on ne considère que les gliomes (tumeurs du cerveau les plus fréquentes chez l'adulte).Le risque de développer une tumeur cérébrale serait aussi plus que doublé pour les personnes qui traitent leurs plantes d'intérieur avec des pesticides.L'étude porte toutefois sur un échantillon limité (221 adultes domiciliés en Gironde ayant une tumeur cérébrale et 442 témoins non malades). Le Dr Baldi souligne la nécessité de travaux ultérieurs sur des échantillons plus importants afin de déterminer si le risque est plus spécifiquement lié aux gliomes et d'approfondir une possible association avec une famille particulière de pesticides.Dans les vignobles, les fongicides représentent 80% des pesticides utilisés, note le Dr Baldi.En ce qui concerne le lien entre traitement des plantes d'intérieur par pesticides et tumeurs cérébrales, l'étude n'a pas pu déterminer le possible rôle d'autres facteurs domestiques. l'Etude sur OEM Online
vendredi 25 mai 2007
Des pesticides dans le placenta de toutes les femmes !
Chez 100% des 308 femmes enceintes espagnoles, ayant ensuite donné naissance à des enfants en bonne santé entre 2000 et 2002, on a trouvé au moins un type de pesticide dans le placenta. C’est ce que montre une étude menée par l’université de Grenade sur les patientes d’un hôpital (1).L’auteure de l’étude, Maria José Lopez, a cherché la présence de 17 pesticides organochlorés, qui sont aussi des perturbateurs endocriniens. Elle a observé que le placenta des femmes contenait en moyenne 8 substances chimiques différentes, et parfois jusqu’à 15. Les pesticides les plus fréquents sont le 1,1-dichloro-2,2 bis (p-chlorophényl)-éthylène (DDE) à 92.7%, le lindane à 74,8% et l’endosulfan-diol à 62.1%.Selon Maria José Lopez, «on ne connaît pas réellement les conséquences d’une exposition aux pesticides perturbateurs du système endocrinien chez les enfants, mais on peut prédire qu’ils sont susceptibles de provoquer de sérieux effets puisque l’exposition du placenta se produit à des moments clés du développement embryonnaire».(1) «Maternal-child exposure via the placenta to environmental chemical substances with hormonal activity», M. Lopez Espinosa, université de Grenade, Espagne
vendredi 6 avril 2007
Les Bienfaits de l'Agriculture biologique mis en évidence dans une nouvelle étude scientifique
Des chercheurs de l'université de Californie ont comparé des kiwis cultivés dans un même verger exactement à la même saison.
Les kiwis de l'agriculture biologique sont meilleurs pour la santé que ceux cultivés avec des engrais chimiques et des pesticides. L'étude rapportée aujourd'hui dans le magazine Chemistry & Industry se présente comme la plus fouillée sur cette question, qui divise encore le monde agricole et les consommateurs.Les chercheurs de l'université de Californie (Davis) ont comparé des kiwis cultivés dans un même verger exactement à la même saison, mais selon les deux pratiques différentes.Résultat, les kiwis bio contiennent plus de polyphénols (des composés organiques qui peuvent contribuer à diminuer la formation de radicaux libres), plus de vitamine C et plus de minéraux.Les différences constatées seraient dues au fait que les kiwis non protégés par les pesticides développent plus des mécanismes de défense que leurs congénères chimiques. Ils sont aussi plus stressés, ce qui les amène à fabriquer plus d'antioxydants.LeFigaroY. M.le 26 mars 2007voir le site de chemistry and industry :http://mdrgf.c.topica.com/maaf7blabxrzmbIDu65eafpL0Q/
lundi 26 mars 2007
Une étude montre un risque accru de cancer du sein chez les utilisatrices de certains pesticides
Cette étude, réalisée auprès de plusieurs milliers de femmes de Long Island, a en effet montré que le risque de développer un cancer du sein était supérieur de 40% chez les femmes ayant utilisé des pesticides dans leur jardin.Cette étude, qui s’ajoute à des milliers d’autres, met en évidence les risques importants que font courir les pesticides à notre santé : cancers, infertilité, maladies neurodégénératives…
Pour en savoir plus: http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/full/kwk046v1
Pour en savoir plus: http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/full/kwk046v1
Peut-on se passer des pesticides ? Oui, et dans tous les domaines !
Une demarche d’autant plus urgente que la France detient le triste record europeen de consommation de pesticides, utilises a 90 % par l’agriculture. La France est egalement tres en retard en matiere d’agriculture biologique : seuls 2 % de la surface agricole utile lui sont consacres. Enfin, l’Hexagone est egalement lanterne rouge en matiere d’agriculture dite « integree », premiere etape qui permet deja une reduction de 25 a 80 % de l’utilisation des pesticides. Bref, en France les pesticides sont encore massivement utilises. Or le dossier de L’Ecologiste montre en 32 pages que, dans tous les secteurs ou sont utilises les pesticides, des alternatives viables et credibles existent.
Au jardin ou en viticulture, en elevage ou au verger, a la maison ou en grandes cultures, pour la production de semence ou de miel, pour les espaces verts ou la lutte contre le paludisme
Le dossier de L’Ecologiste a fait appel a des specialistes de chaque domaine pour exposer clairement l’etat actuel des alternatives. Agriculteurs biologiques bien sûr, chercheurs de l’INRA, du CNRS, de l’universite, associatifs, ingenieurs agronomesEt pour promouvoir toutes ces alternatives, on decouvrira dans L’Ecologiste la presentation de la Semaine pour les alternatives aux pesticides organisee du 20 au 31 mars 2007 par une centaine d’associations coordonnees par le MDRGF (http://www.mdrgf.org/), association avec laquelle le dossier de L’Ecologiste a ete realise.
A lire egalement dans ce numero : Une analyse des propositions de Nicolas Hulot, l’histoire de la premiere multinationale, les bienfaits de l’allaitement, la genese des Amis de la Terre racontee par l’un de ses fondateurs, le microcredit merite-t-il un prix Nobel ?... et les rubriques habituelles !
Trimestriel, en kiosque jusqu’a fin mars 2007 ou sur commande, 6 euros
Redaction : 25, rue de Fecamp 75012 Paris. Fax 01 43 47 03 38Abonnements, commande numeros et livres : 18-24 quai de la Marne 75164 Paris Cedex 19Courriel : contact@ecologiste.org Sommaires complets + librairie sur Site Internet : http://mdrgf.c.topica.com/maafwNzabvMxXaaaaaaeafpL0Q/ Directeur de publication : Teddy Goldsmith.Redacteur en chef : Thierry Jaccaud
Au jardin ou en viticulture, en elevage ou au verger, a la maison ou en grandes cultures, pour la production de semence ou de miel, pour les espaces verts ou la lutte contre le paludisme
Le dossier de L’Ecologiste a fait appel a des specialistes de chaque domaine pour exposer clairement l’etat actuel des alternatives. Agriculteurs biologiques bien sûr, chercheurs de l’INRA, du CNRS, de l’universite, associatifs, ingenieurs agronomesEt pour promouvoir toutes ces alternatives, on decouvrira dans L’Ecologiste la presentation de la Semaine pour les alternatives aux pesticides organisee du 20 au 31 mars 2007 par une centaine d’associations coordonnees par le MDRGF (http://www.mdrgf.org/), association avec laquelle le dossier de L’Ecologiste a ete realise.
A lire egalement dans ce numero : Une analyse des propositions de Nicolas Hulot, l’histoire de la premiere multinationale, les bienfaits de l’allaitement, la genese des Amis de la Terre racontee par l’un de ses fondateurs, le microcredit merite-t-il un prix Nobel ?... et les rubriques habituelles !
Trimestriel, en kiosque jusqu’a fin mars 2007 ou sur commande, 6 euros
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