mercredi 23 septembre 2009

Comparaison aliments bio et conventionnels

Révélations sur l’Etude (1) anglaise parue dans l’American journal of Clinical Nutrition (AJCN) comparant les aliments bios et conventionnels



L'intégralité des 162 études publiées sur le sujet fait en réalité apparaitre des avantages pour les aliments bios !
Le MDRGF prouve qu’un examen des 162 études scientifiques publiées au cours des 50 dernières années citées par les auteurs de l'étude publiée dans l'AJCN fait en réalité apparaître des différences significatives favorables aux aliments bios pour 6 catégories de nutriments importants ! Une communication importante a pourtant été mise en place depuis plusieurs jours pour dire...le contraire !!

Une étude tronquée. L’étude publiée dans l’AJCN n’a pas donné ces informations. Elles sont pourtant contenues dans le rapport de 209 pages réalisé par les auteurs de l’étude pour la Food Standards Agency(2), en plus de l’étude elle-même.

Des avantages pour la bio. Ce rapport (page 17/20) montre un avantage concernant de nombreux nutriments pour les produits bios dans les 162 études publiées dans les revues scientifiques retenues. Les végétaux bios contiennent ainsi en moyenne plus de magnésium, de zinc, de composés phénoliques, de flavonoïdes, de sucres et de matière sèche que les cultures intensives, qui contiennent, elles, plus d’azote. De même les produits animaux bios contiennent plus de certains acides gras que leurs homologues non bios, contrairement à ce qui a été publié partout.

Pourquoi une telle différence entre les données contenues dans les études scientifiques analysées et ce qui a été communiqué ? Les conclusions de l’étude publiée dans l’AJCN qui restreignent l’avantage pour les cultures bio aux seuls phosphore et acidité sont basées sur une analyse de 55 études seulement, choisies parmi les 162. Les auteurs ont en effet choisi d’appliquer des critères supplémentaires de sélection des études qui ont eu pour effet de faire disparaître…les 2/3 des études publiées dans des revues scientifiques sérieuses sur le sujet ! Ainsi le fait de ne pas préciser dans une étude une définition claire des méthodes de production biologique des aliments testés ou d’omettre de citer l’organisme certificateur suffisait pour voir exclure arbitrairement l’étude de la liste des études dites « de qualité » prises en compte ! 87 études sur 162 ont ainsi été exclues pour ce seul motif, soit plus de la moitié ! Les données disponibles ont donc été considérablement expurgées et l’étude publiée dans l’AJCN ne présente que les résultats de ces 55 études et ne donne pas le détail des résultats des 162 études validées disponibles, ce qui donne une image très incomplète de la réalité de la connaissance scientifique en la matière !

« Le MDRGF regrette que l’on n’ait pas mis en avant toutes les données scientifiques objectives montrant que les produits bios contiennent en moyenne plus de certains micronutriments - dont on connaît les bienfaits pour la santé - que les produits de l’agriculture intensive. L’étude anglaise minimise ces différences, qu’elle expose pourtant dans son rapport à la FSA, et en nie l’importance pour les consommateurs, sans justification, ce que nous contestons» déclare François Veillerette, Président du MDRGF. «Nous regrettons aussi que n’ait pas été mis en avant l’absence de résidus de pesticides dans les aliments bios comme étant un élément favorable à la santé. Le MDRGF rappelle à cet effet les conclusions du rapport de l’AFSSA(3) de 2003 qui précise que : « Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau.. » ajoute t’il.

1. http://www.ajcn.org/cgi/content/abstract/ajcn.2009.28041v1
2. Comparison of composition of organically and conventionally produced foodstuffs: a systematic review of the available literature. Report for the FSA, july 2009
la Food Standard Agency est le commanditaire de cette étude.
3. http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-AgriBio.pdf

Des pesticides dans les urines des femmes enceintes

Des pesticides dans les urines des femmes enceintes
Des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes

PARIS (AFP) le 16 06 2009

Des traces de pesticides ont été décelées dans les urines de femmes enceintes, dans certains cas longtemps après leur exposition, selon une étude publiée mardi par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'InVS cite une étude menée par une équipe de l'Inserm de Rennes à partir d'un échantillon de plus de 500 femmes en début de grossesse observée en Bretagne entre 2002 et 2006.

Les chercheurs se sont particulièrement intéressés aux herbicides de la famille des triazines et aux insecticides organophosphorés, "potentiellement toxiques pour la reproduction et le neurodéveloppement".

L'atrazine et la simazine, de la classe des triazines, sont des herbicides interdits en France depuis fin 2003, mais "leurs produits de dégradation se déplacent dans les eaux et sont encore très présents dans l'environnement", notent les chercheurs. Dans le monde, l'atrazine est "un des herbicides les plus utilisés", et des effets toxiques voire mortels sur l'embryon animal ont été rapportés, suite à une exposition prénatale.

Quant aux insecticides organophosphorés, d'usage agricole et non agricole, des effets neurotoxiques ont été observés pour des niveaux d'exposition modérés, voire faibles.

Selon les résultats de l'étude, des traces d'exposition à l'atrazine et à la simazine sont observées chez une minorité des femmes, mais chez une bonne partie d'entre elles pour certains métabolites. Les traces des insecticides organophosphorés, et notamment de certains métabolites communs à nombre d'entre eux, sont plus fréquentes et de niveaux plus élevés.

Selon les chercheurs, les taux de pesticides mesurés chez des femmes résidant en Bretagne restent inférieurs à ceux mesurés aux Pays-Bas et surtout aux Etats-Unis, particulièrement en Californie.

Pour en savoir plus : le résumé de l'étude sur le site de l'INVS :
http://www.invs.sante.fr/beh/2009/hs160609/version_francaise.htm#6

Exposition maternelle aux pesticides et leucémie infantile

Le risque de leucémie chez l’enfant est associé à l’exposition de la mère aux pesticides pendant la grossesse selon une méta étude canadienne (1).
L'équipe de Donald Wigle de l’université canadienne d’Ottawa a étudié les résultats de 31 études épidémiologiques publiées entre 1950 et 2009 étudiant le lien entre les leucémies chez l’enfant et l’exposition des parents aux pesticides.

Résultat : le risque de leucémie était doublé chez les enfants dont les mères ont été exposées professionellement à des pesticides pendant la grossesse, par rapport à des enfants de femmes non exposées. Le risque était augmenté de 40% chez les agricultrices. Selon l'étude, l’exposition aux insecticides multiplie le risque de leucémie infantile par un facteur 2,7 et l'exposition à des herbicides par un facteur 3,7 !

(1) Donald Wigle et al., «A Systematic Review and Meta-analysis of Childhood Leukemia and Parental Occupational Pesticide Exposure» Environmental Health Perspectives, vol 117, n° 5, mai 2009

http://www.ehponline.org/members/2009/0900582/0900582.pdf

source : www.journaldelenvironnement.net

Pesticides et cancers

Une étude brésilienne montre une relation entre les chiffres ventes de pesticides rapportés au nombre d’habitants dans 11 états et certains cancers ( prostate, lèvres, leucémies, larynx…). Les états ayant les plus fortes ventes de pesticides par habitant présentaient les plus forts chiffres de mortalité pour tous ces cancers .
L’étude complète :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18838335


Pesticides et Parkinson

Une étude américaine montre que l’exposition aux pesticides Maneb et/ou paraquat par l’environnement (dans les 500m de la zone d’utilisation) augmente en moyenne de 75% le risque de développer la maladie de parkinson chez les personnes exposées. Le risque est maximum chez les sujets exposés jeunes chez qui le risque est multiplié par 2.27 suite à l’exposition à un de ces deux pesticides ou multiplié par 4.17 en cas d’exposition aux deux pesticides.
L’étude complète :
http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/169/8/919

Pesticides et malformations à la naissance

Plus de malformations à la naissance pour les bébés conçus entre avril et juillet...pendant la période d'utilisation massive de pesticides !
...selon une étude scientifique américaine.

L'objectif de l'étude était de voir si les bébés conçus pendant les mois durant lesquels les eaux de surface contiennent le plus de résidus de pesticides ont plus de risque d'être touchés par des malformations à la naissance.
Méthodes : les concentrations mensuelles de nitrates, d'atrazine et d'autres pesticides ont été calculées pour la période 1996/2002 en utilisant les données officielles de l'enquête géologique des Etats Unis. Les taux de malformations à la naissance ont été calculés à partir des données du Centers for Disease Control and Prevention de 1996 à 2002. Les taux de malformations en fonction du mois de dernière période menstruelle des mères ont été ensuite comparés aux taux de pesticides/nitrates en utilisant les modèles de regression logistique.
Résultats : les concentrations moyennes d'agrochimiques étaient les plus élevées d'avril à Juillet. Les malformations à la naissance, et 11 des 22 sous catégories de malformations, étaient plus fréquentes lorsque les mois de dernière période menstruelle étaient entre avril et juillet. Une association significative a été trouvée entre la saison de présence élevée d'agrochimiques et des taux élevés de malformations à la naissance.
Conclusions : Des concentrations élevées d'agrochimiques dans les eaux de surface entre avril et juillet coïncidaient avec un risque plus élevé de malformations à la naissance pour les mères dont le mois de dernière période menstruelle étaient entre avril et juillet.Un lien de cause à effet ne peut pas être prouvé par cette étude mais une association pourrait fournir une explication aux facteurs communs partagés par ces deux variables.

Étude complète à consulter gratuitement :

Agrichemicals in surface water and birth defects in the United States
Paul D Winchester , Jordan Huskins , Jun Ying .
Acta Pædiatrica.Volume 98 Issue 4,Pages664-669

http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/fulltext/121654269/PDFSTART

Une nouvelle étude sur la toxicité des Roundup

Une nouvelle étude sur la toxicité des Roundup®...
...montre le role clé des adjuvants qui renforcent la toxicité de la matière active glyphosate sur des cellules humaines.


nouvelle étude sur les effets du Round Up ®
Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup® ont été mis en évidence (1) sur des cellules humaines dans une nouvelle étude ( de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montre que ces formulations (2) de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu'à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire. Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants (3) des Roundup® amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente.

Le MDRGF salue cette nouvelle étude. L’association demande aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de réévaluer les diverses formulations de Round Up® en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants. De plus « le MDRGF s’associe au CRIIGEN (4)pour demander que les analyses de sang détaillées de chaque mammifère ayant reçu de l'herbicide lors des tests réglementaires avant autorisation commerciale soient immédiatement rendues publiques, car elles pourraient masquer des effets indésirables. » déclare François VEILLERETTE, Président du MDRGF qui s’inquiète également de la présence de ces résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe servant à l’alimentation animale.

notes :

1 : “Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells.” Nora Benachour and Gilles-Eric Seralini . Chem. Res. Toxicol. 2008
En ligne le 23/12/2008 sur : http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/tx800218n
2 : Les formulations de Round Up® sont des herbicides répandus sur la majorité des OGM cultivés qui en contiennent des résidus, comme le soja au Roundup, le principal OGM importé en Europe.
3 : Un des principaux adjuvants est le polyethoxylated tallowamine ou POEA . Ces adjuvants sont considérés comme inertes.
4 : http://www.criigen.org/

Lisez l'article du Parisien de ce 26 12 08 sur le même sujet ci-dessous :

Environnement
Nouvelle polémique sur le Roundup
Frédéric Mouchon Le Parisien
26 12 08

Le roundup est l’un des herbicides les plus vendus au monde. Et la marque phare de la firme américaine Monsanto, qui s’est depuis spécialisée dans la commercialisation de semences OGM résistantes… à son propre produit. Dans une enquête publiée cette semaine par la revue scientifique américaine « Chemical Research in Toxicology », Gilles-Eric Séralini, professeur de biochimie à l’université de Caen, affirme avoir « élucidé les mécanismes de la toxicité du produit sur des cellules humaines ».


« Notre étude montre que l’utilisation, sur des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, de différentes formulations du Roundup, diluées à des doses infinitésimales (jusqu’à 100 000 fois), provoque en quelques heures la mort des cellules », détaille le chercheur.
La toxicité de la molécule active de l’herbicide, le glyphosate, est déjà connue, ainsi que les effets nocifs pour la santé que pourrait provoquer l’exposition à de fortes doses. Mais les travaux du professeur Séralini montrent que le mélange d’autres substances dans les différentes formulations du composé « amplifie l’action du principe actif ».

« C’est un herbicide et il n’a pas été conçu pour autre chose »

« Un de ces produits de transformation peut être encore plus toxique que le glyphosate lui-même, et ceci est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle », déplore le chercheur. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) s’inquiète aussi « de la présence de résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe et servant à l’alimentation animale ». Il demande donc aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de « réévaluer les différentes formulations du Roundup en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants ». « Le Roundup est un herbicide et il n’a pas été conçu pour autre chose, rétorque une porte-parole de Monsanto. Pourquoi vouloir détourner son usage normal pour dénigrer systématiquement le produit ? »
La multinationale a d’ailleurs édité un guide des bonnes pratiques du désherbage à l’intention de ses usagers, par exemple de ne jamais le pulvériser « quand il y a du vent, pour éviter toute projection sur vous-même et sur les plantes voisines que vous souhaitez préserver ». « Concernant les OGM tolérants au Roundup, reprend sa porte-parole, les exigences fixées aux industriels en matière de résidus de pesticides autorisés sont de haut niveau ». La Commission européenne vient d’ailleurs d’autoriser l’importation dans l’Union européenne d’un nouveau soja OGM de Monsanto (le MON 89788). Conçu à des fins alimentaires par la firme américaine, cette espèce de soja est aussi appelée Roundup Ready 2. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire estime qu’il ne présente « aucun risque pour la santé humaine ou animale ».

Le Parisien

pesticides et cancers de la lymphe chez les agriculteurs

LE MONDE 27.11.08


Les agriculteurs exposes a certains pesticides presentent selon
toute vraisemblance un risque plus eleve de developper un cancer du
systeme lymphatique (lymphome), indiquent plusieurs etudes. Une
alteration d'un chromosome, premiere etape vers la cancerisation de
cellules lymphocytaires, serait particulierement frequente dans
cette population.


C'est ce que montrent les travaux presentes, le 7 novembre a
Marseille, par Bertrand Nadel et Sandrine Roulland (centre
d'immunologie de Marseille-Luminy), lors d'un colloque sur les
hemopathies malignes (cancers des cellules sanguines) organise par
le canceropole Provence-Alpes-Cote d'Azur. Le lymphome dit
"folliculaire" (LF) est "un des cancers les plus frequents et l'une
des principales causes de mortalite par cancer", explique Bertrand
Nadel. On de nombre 17 000 nouveaux cas par an de cancers lymphoides
en France. Le premier evenement du processus cancereux est une
cassure chromosomique. La portion separee du chromosome 18 va se
fixer sur le chromosome 14. C'est ce que l'on appelle une
translocation. "Chez la plupart des gens, cette translocation est
presente dans une cellule sur un million, indique M. Nadel. Nous
avons montre dans une etude recente que dans certains groupes
d'individus et notamment des agriculteurs exposes a des facteurs
environnementaux, dont des pesticides connus pour pouvoir provoquer
ce genre de cassure, la translocation entre les chromosomes 18 et 14
est mille fois plus frequente. Les cellules lymphocytaires affectees
sont tres similaires a des cellules precoces du LF."


LEUCEMIE ET INSECTICIDES


Une autre etude menee dans plusieurs regions de France conforte ces
resultats. Dans un article publie en ligne le 18 novembre dans la
revue Occupational and Environmental Medicine, l'equipe dirigee par
Jacqueline Clavel (Inserm U 754) indique que les expositions
professionnelles aux pesticides pourraient etre impliquees dans
plusieurs hemopathies malignes, dont la maladie de Hodgkin et le
myelome multiple. Leurs analyses mettent en evidence une association
entre le lymphome de Hodgkin et les expositions aux fongicides
triazoles et aux herbicides derives de l'uree, de meme qu'entre une
forme de leucemie, dite "a tricholeuycocytes", et les insecticides
organochlores et a differents herbicides. A l'inverse, il n'a pas
ete etabli de relation significative dans le cas des lymphomes non
hodgkiniens.



Paul Benkimoun
Article paru dans l'edition du 28.11.08

voir le resume de l'etude
http://oem.bmj.com/cgi/content/abstract/oem.2008.040972v1

mardi 2 juin 2009

Nouvelles études sur les pesticides

Pesticides et Parkinson Une étude américaine montre que l’exposition aux pesticides Maneb et/ou paraquat par l’environnement (dans les 500m de la zone d’utilisation) augmente en moyenne de 75% le risque de développer la maladie de parkinson chez les personnes exposées. Le risque est maximum chez les sujets exposés jeunes chez qui le risque est multiplié par 2.27 suite à l’exposition à un de ces deux pesticides ou multiplié par 4.17 en cas d’exposition aux deux pesticides.L’étude complète

Pesticides et cancers Une étude brésilienne montre une relation entre les chiffres ventes de pesticides rapportés au nombre d’habitants dans 11 états et certains cancers ( prostate, lèvres, leucémies, larynx…). Les états ayant les plus fortes ventes de pesticides par habitant présentaient les plus forts chiffres de mortalité pour tous ces cancers . L’étude complète